Chaque fois qu’Ousmane Sonko est arrêté ou convoqué par les autorités, les dirigeants de Pastef ne manquent pas de publier des messages incitant les jeunes à se révolter dans les rues en brûlant des biens publics et privés au Sénégal. Paradoxalement, les militants de Pastef se cachent derrière l’anonymat des réseaux sociaux, notamment TikTok, pour encourager ces actes de vandalisme envers des hôtels, des institutions, des résidences officielles et même des biens français employant des milliers de jeunes Sénégalais. Cette approche soulève des interrogations quant au véritable objectif de leur lutte.
Bien qu’ils se qualifient de “patriotes”, il semble que ces individus méconnaissent la véritable signification de ce mot. Leurs arguments se résument souvent à des insultes et des appels à la haine et à la violence, ce qui suscite de sérieuses inquiétudes. Leur soutien inconditionnel à Ousmane Sonko, perçu comme divin, semble les pousser à croire qu’il est au-dessus des lois et qu’il peut tout le temps agir en toute impunité.
Toutefois, il est important de rappeler que le peuple sénégalais, dans sa grande majorité, est attaché à son pays et ne peut pas accepter de tels comportements. La question se pose alors : que représente véritablement ce combat mené par Pastef ?
Face à ces actions controversées et à ces méthodes douteuses, certains estiment qu’il est nécessaire de revoir l’existence même de ce parti politique. Les actes de vandalisme et les appels à la violence perpétrés par des individus associés à Pastef laissent une image négative de ce groupe, qui pourrait être considéré comme une organisation de barbares et de délinquants, à l’image de leur leader.
Il est temps d’ouvrir un débat sérieux sur la pertinence et la légitimité de la présence de Pastef dans le paysage politique sénégalais. La recherche d’un changement positif et constructif ne devrait pas être associée à des actes de violence et de destruction. Le Sénégal mérite un débat politique sain, respectueux des lois et des institutions, loin des appels à la haine et des violences qui ne font qu’entacher l’image du pays et de son peuple.